Cadrans solaires de Paris 01 (75)

Cette promenade, dans le premier arrondissement de Paris, permet de découvrir les cadrans solaires de la façade méridionale du Louvre (difficile à voir), de l'église Saint-Eustache, de la CHambre des Notaires, du Palais de Justice notamment.

Musée du Louvre - Façade le long de la Seine
Grande Galerie du Louvre
sur la façade, à gauche de la porte Lefuel, dans l'angle inférieur de la 3ème niche
au 2ème étage, à 9 m environ de hauteur
cadran solaire de chantier, déclinant de l'après-midi, gravé dans la pierre
le point de scellement du style (disparu) est visible

 

 

Eglise Saint-Eustache - Place René Cassin
Forum des Halles
La rose du tympan qui surmonte la façade, à plus de 30 m de haut, comporte, rayonnant dans le bas,
un grand cadran solaire vertical déclinant de l'après-midi

 

 Eglise Saint-Eustache - sur façade du transept
contrefort au-dessus et à gauche du cadran méridional
méridienne de temps vrai

 

 Chambre des Notaires : 12 Avenue Victoria - Place du Châtelet
Le cadran solaire est, depuis le XVIIème, le symbole du notariat.
au-dessus de la porte d'entrée, cadran en bas-relief
le cadran est un ensemble de deux anneaux octogonaux, l'un vertical, l'autre horizontal
Devise : "LUX EST QUODCUMQUE NOTAMUS"
"Quoi que nous écrivions, c'est la loi"

 

 Palais de Justice : 14 Quai des Orfèvres
sur la tour des Archives
Cadran déclinant de l'après-midi, gravé et entouré de sculptures, daté 1900
Devise : "HORA FVGIT FVGIT STAT JVS"
"L'heure fuit, la justice demeure"

 

Boulevard du Palais : Quai de l'Horloge
Horloge du Palais de Justice
entièrement restaurée en septembre 2012

 

 Hôtel des Vins : 68 rue Jean-Jacques Rousseau
sur une façade de la cour intérieure, entre deux fenêtres
Cadran déclinant du matin, peint, style bouleté

 

Jardin du Palais Royal : Place du Palais Royal
près de la statue du Charmeur de serpent
Cadran "canon méridien"
l'original a été dérobé en 1995, il a été remplacé par une copie
Devise : "Horas non numero nisi serenas"
"Je ne compte que les heures heureuses"

Ce cadran a inspiré ces vers de l'Abbé Jacques DELILLE (Delisle) (1738 - 1813)
    "Dans ce jardin on ne rencontre
    Ni champs, ni prés, ni bois, ni fleurs,
    Et si l'on y dérègle ses moeurs
    Au moins on y règle sa montre".

 

cadran de Pingré (disparu) : Colonne de Catherine de Médicis
près de la Bourse du Commerce
(gravures - Musée de la Préfecture de Police)
cadran cylindrique - réalisé par Alexandre Guy Pingré (1711-1796)
installé en 1764, disparu lors d'une restauration de la tour en 1888-1889

Dans son roman "Le Collier de la reine" paru en 1849, Alexandre Dumas évoque ce cadran :

"Beausire s’assit sur un sac de blé, dans la rue de Viarmes, qui tourne autour de la halle, et là feignit de considérer avec la plus vive attention la colonne de Médicis, que Bachaumont avait achetée pour l’arracher au marteau des démolisseurs et en faire présent à l’Hôtel de Ville. Le fait est que M. de Beausire ne regardait ni la colonne de M. Philibert Delorme, ni le cadran solaire dont M. de Pingré l’avait décorée. Il tirait péniblement du fond de ses poumons une respiration stridente et rauque comme celle d’un soufflet de forge fatigué."

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